Brève contribution à l'histoire du silence
Par Paul Denis
Français
La place du silence de l’analyste est devenue plus grande au fur et à mesure que Freud et ses élèves se sont rendus compte du fait que l’essentiel n’était pas tant que l’inconscient devienne conscient mais le travail psychique qui peut y conduire. L’appropriation par le patient de ses propres forces implique que l’analyste ne parle pas à la place du patient ni pour son propre compte mais mette son propre fonctionnement psychique au service de l’élaboration des conflits du patient. Indispensable au déroulement associatif du patient le silence pourtant ne suffit pas.
Mots-clés
- Association libre
- Cure psychanalytique
- Élaboration
- Narcissisme
- Séance d’analyse
- Silence