Les relations entre psychiatres et psychanalystes d’aujourd’hui sont abordées par le biais des réactions contrastées observées dans les suites de la publication par l’INSERM du rapport sur l’efficacité comparée de trois groupes de psychothérapie. Celle-ci a reposé sur une analyse de la littérature sélectionnée sur des critères de qualité. La démarche même et les résultats de l’investigation ont immédiatement fait réapparaître d’anciens conflits et des clivages que l’on avait pu penser dépassés. Peut-on évaluer les psychothérapies ? Faut-il chercher à les évaluer ? Comment les évaluer ? Partisans et détracteurs de l’évaluation sont désormais les catégories de personnes qui s’opposent, plus fidèle reflet de la réalité que les classiques oppositions entre psychiatres et psychanalystes ou prescripteurs de médicaments et psychothérapeutes.