La clinique à laquelle se confronte les psychiatres et les psychanalystes quand ils restent sur le même terrain, celui des graves atteintes comme sont la schizophrénie et la maladie d’Alzheimer, est si difficile à décrypter – peut-être même impossible à décrypter complètement – qu’il est inévitable que se développent entre eux des controverses et des liens variables au cours du temps. Mais au regard de l’histoire il paraît peu réaliste, et peu utile pour la pratique clinique actuelle, de désolidariser le travail des psychiatres de celui des psychanalystes.