La veuve noire
La théorie psychanalytique ne peut reprendre à son compte le « Mal », construction théologique et philosophique d’un concept transcendant ou a priori, mais s’attelle aux maux qui affligent les hommes tentant d’en comprendre et traiter les sources, les mécanismes, les fonctions. A la relecture de textes de Kant, de Hannah Arendt et d’apports de la biologie contemporaine de la conscience ainsi que de la considération de vignettes cliniques, l’auteur reconsidère diverses formes d’expression du mal et insiste sur les aspects positifs du Surmoi support d’identifications et de l’incorporation d’Autrui, garde-fou contre les extrêmes du mal. Elle s’interroge sur diverses limites, voire dérives, de la cure et théorie analytiques suspendant le jugement et laissant de côté les notions de liberté et d’imputabilité. Elle suggère de nouvelles explorations psychanalytiques des fonctions supérieures les plus complexes de l’esprit, qui échappent au déterminisme, tels que le jugement, le librearbitre, la responsabilité.
Mots-clés
- Psychanalyse et morale - Surmoi
- Mal
- Maux
- Veuve noire
- Autrui
- Liberté
- Imputabilité