Agression sexuelle et fonction autocalmante
Notre proposition envisage l’agression sexuelle sur le modèle des conduites autocalmantes étudiées par M. Faim dès 1971. Alors que ces conduites sont référées au cadre des maladies graves somatiques et ont une visée anti traumatique, nous proposons l’hypothèse que ces processus sont à l’œuvre dans la criminalité sexuelle. L’apaisement de quantum d’excitabilité, la gestion d’angoisse de type agonique et anaclitique tendent à précipiter l’agresseur dans la spirale mortifère de la sérialité. Trois échecs majeurs dans la construction identitaire du criminel le rapprochent des enjeux de la psychose : l’échec de la satisfaction hallucinatoire et de la fantasmatisation, l’homo érotisme faisant de ses recours à l’acte des « scenarii opératoires » et des impasses de transitionnalité générant des espaces agglutinés et adhésifs victime/agresseur.
Mots-clés
- Conduite autocalmante
- Agression sexuelle
- Victime
- Homo érotisme
- Pictogramme
- Satisfaction hallucinatoire
- Processus originaires