Ce texte propose une réflexion autour du cas de Julie, sur le maintien de la dépendance à la mère chez l’adolescente. L’évitement du mouvement dépressif lié à la menace de perte de l’objet semble pouvoir être facilité par l’apparition d’une maladie somatique remettant en cause l’«économie psycho-somatique» et favorisant la position de dépendance à la mère. Cette dépendance serait une sorte d’effort pour ne pas grandir et pour retarder l’accession à la sexualité adulte.