A propos de la « guerre juste »
Par Sophie de Mijolla-Mellor
Français
Cet article propose une interrogation sur les places respectives que tiennent vis-à-vis du phénomène guerrier : la justice comme visée en amont, et en aval, la pulsion de mort comme moteur, « primum movens » pour se situer dans une tradition aristotélicienne. On y entendra toutefois la pulsion de mort non comme un penchant agressif de donner la mort mais comme un « désir de non-désir », désir de ne plus avoir à désirer le massacre génocidaire est exclu de cette dynamique en ce qu’il se rattache à une vision paranoïaque de l’autre à détruire.
Mots-clés
- Guerre juste
- Pulsion de mort
- Massacre
- Génocide
- Besoin identitaire