La guerre est-elle un jeu ?
Les bruits de la guerre rendent-ils sourds les humains. Freud fondait sa médication prescrite à la Société Des Nations sur l’importance de la culture comme ultime rempart contre la pulsion guerrière des hommes. L’analyse des avatars de la culture affaiblit l’espérance freudienne. L’architecture des beaux quartiers de la plus belle ville du monde, Paris, dénonce l’omniprésence d’une apologie et d’une nostalgie guerrière. Nous côtoyons ses ombres portées en voulant ignorer cette évidente construction culturelle. Les activités ludiques peuvent, elles aussi, être marquées par la même inscription pulsionnelle: une oscillation entre les mécanismes de liaison contribuant à la constitution de la psyché et les mécanismes de déliaison figurant la destruction de l’homme par l’homme, sont l’œuvre de la pulsion. Le jeu tout comme la guerre sont des représentants-représentations assujettissant l’humain. Du jeu des osselets aux jeux en ligne, la mort marque par son empreinte. De la distraction envisagée naît la destruction désirée. Le Jeu est une métaphore de l’affrontement guerrier. La compulsion répétitive qui signe et influe le jeu comme la guerre. La culture participe à son achèvement...
Mots-clés
- Culture
- Guerre
- Jeu
- Répétition
- Pulsion