Freud, l'art moderne et les « misérables cannibales nus »: une perspective décalée sur le destin des pulsions

Par Thémélis Diamantis
Français

La «modernité» de la psychanalyse, comme entreprise à la fois thérapeutique et de savoir, dépend-elle, pour tout ou partie, du fond animique prétendument archaïque ou primitif défini par cette discipline comme son principal objet d’étude? Rapportée à l’horizon épistémique de la psychanalyse, cette articulation entre archaïsme et modernité aurait-elle seulement été du goût de Freud? En interrogeant de manière critique les rapports de Freud à l’art «moderne», à l’art «classique» et aux arts «primitifs», ce texte entend simultanément mettre en évidence l’importance du paradigme des arts dans la constitution de l’identité épistémique de la psychanalyse et proposer une possible relecture des relations entre nature et culture ou du phénomène de sublimation, tels que définis par le fondateur de la psychanalyse.

Mots-clés

  • Art «moderne»
  • Art «classique»
  • Arts «primitifs»
  • Clinique et épistémologie freudiennes
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