Ce travail propose une réflexion sur les transformations de l’histoire du cas clinique qui interviennent dans le processus d’écriture. Des transformations nécessaires pour s’adapter aux temps et à la structure du récit, différents des temps et de la structure de la cure ; des transformations inévitables dans la successive réflexion différée sur le patient et sur les processus de transfert et de contre-transfert, lorsque ces derniers sont revus également sur la base et à l’aide des identifications hystériques et à travers la condition de régrédience intrinsèque au processus d’écriture. Une réflexion qui peut donc également conduire à une différente compréhension du patient, qui n’est possible qu’après coup précisément en raison de cette part de traumatique qui habite toujours la scène analytique et dont l’analyste se défend.