Après avoir resitué les problématiques de l’absence et de la présence au regard de la psychanalyse et de la théorie de l’attachement, l’auteur distingue les processus de symbolisation en l’absence et en présence de l’objet, avant de proposer, dans le cadre du développement précoce, l’existence d’un gradient spatio-temporel des symbolisations permettant de passer progressivement de la symbolisation primaire (en présence de l’objet) à la symbolisation secondaire (en l’absence de l’objet).
Sur le fond de ces données préliminaires, ce travail précise ensuite la place centrale des équations symboliques comme pont entre l’identité de perception et l’identité de pensée dans la mesure où les équations symboliques permettent au bébé, de donner une suite sensorielle aux expériences relationnelles ayant eu lieu avec l’objet qui s’est ensuite absenté.