Louis II de Bavière et l'opéra de Wagner : de la sublimation à la chute
Par Patrick De Neuter, Silvia Lippi
Français
La psychose de Louis II de Bavière est devenue apparente à la mort de Wagner. Le roi avait son admirateur inconditionnel, son mécène et le co-constructeur de son œuvre. Bien plus, il lui vouait un amour aussi passionné que platonique. Mais c’est aussi la fréquentation compulsive de Lohengrin et Tannhäuser qui permirent à Louis II d’éviter la décompensation psychotique jusqu’à la mort de Wagner, son idéal du moi. Les auteurs convoquent les concepts d’idéal, de sublimation et la problématique de la confrontation au réel de la mort et de la voix, pour rendre compte de ce destin tragique.
Mots-clés
- Psychose
- Idéal
- Opéra
- Sublimation