Physiologie et performativité de l’aisthesis Rock

Par Philippe Givre
Français

Dans cet article, l’auteur se ressaisit du postulat nietzschéen accentuant l’idée que la musique dédaigne l’intelligence pour mieux s’adresser à une subjectivité corporelle. La musique, dès lors qu’elle s’apparente comme le rock à une musica practiqua, loin d’exercer quelques effets pacifiants, sera ainsi conçue en tant qu’« excitant du vouloir ». En cela, son aptitude à relancer l’activité pulsionnelle serait particulièrement précieuse pour les sujets en quête de rythmicité et de signes esthétiques aptes à réanimer une temporalisation psychique incertaine.

Mots-clés

  • Dionysisme
  • Esthétique
  • Musique
  • Rock
  • Temporalisation psychique
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