Incidences des prescriptions sexuelles sur les positions féminines dans l’Ancien Testament
Le judaïsme conservateur ou orthodoxe véhicule une représentation sexiste
des rôles masculins et féminins, étayée sur le second récit de la Création où la femme,
créée dans un second temps à partir de l’homme, serait cantonnée à une position secondaire d’éternelle mineure ou d’auxiliaire de l’homme.
Le judaïsme libéral, s’appuyant sur le premier récit de la Création où l’homme et la femme
sont créés dans le même temps, défend une vision plus égalitaire, dégagée du contexte patriarcal dans lequel ont été rédigés les écrits bibliques.
En tenant compte des avancées socio-culturelles des sociétés modernes démocratiques, la
tradition juive pourrait se départir de la logique de domination masculine pour accéder au
registre de l’altérité.
Cette approche permettrait en outre de mettre en perspective voire d’éclairer certaines contradictions entre les lois religieuses, figées sur l’idée de soumission féminine, et les récits
bibliques ponctués de figures féminines fortes et parfois subversives.
Mots-clés
- Soumission féminine
- Transgression des normes sexuelles
- Lois religieuses
- Récits bibliques
- Dina