Conservatisme et choix de l’objet
Le conservatisme est précisément une démarche de restauration. Authentique, il ne renonce jamais à ses propres valeurs avec un minimum d’intervention possible pour protéger, sans être dévastateur... C’est renoncer à l’histoire et au savoir-faire de la tradition dans l’élaboration de la structure sociale. Les nouveaux nés ne peuvent subvenir à leurs besoins, donc ils ont besoin de soins et sont dépendants de leur environnement pour survivre et assurer leur ascendance ou la continuité de l’espèce. La nécessité de l’objet commence depuis le début. Que l’être humain n’est pas parfait et considère que l’intelligence de ce dernier est limitée, en conséquence, cela exige une vie sociale. Freud (1914) prétend que le premier état mental du bébé est un état de narcissisme primaire qui ne produit aucune différence et dont le bébé forme un ensemble avec le monde et toute l’énergie libidinale est en lui. La transition vers les relations avec la réalité et les objets n’est possible qu’en s’éloignant de l’uniformité après l’illusion de l’omnipotence vécue grâce aux fonctions d’harmonie d’une mère suffisamment positive ou bénéfique. Les objets peuvent changer de place entre eux, et ils seront investis pour être ou ne pas être une chose déterminée. L’individu a le choix soit de maintenir une relation avec le premier objet en s’investissant dans des relations similaires qu’il entretient avec l’objet qui l’assouvit et l’entretient par l’intermédiaire du choix de l’objet analytique ; soit de maintenir le narcissisme primaire en s’investissant sur l’objet qu’il considère comme faisant partie de sa personnalité, qui était comme lui dans le passé et comme il souhaitait devenir en choisissant un objet narcissique. La continuité des objets et le développement des relations de l’objet peuvent être considérées dans le conservatisme comme une proportion directe de l’effort pour harmoniser le développement et la continuité.
Mots-clés
- Conservatisme
- Choix de l’objet
- Narcissisme
- Tradition
- Famille