La jalousie pousse-au-crime
Cet article vise à explorer, avec l’aide de la psychanalyse, le crime en tant que destin extrême de la jalousie, à travers diverses figurations artistiques dans la littérature et le cinéma. En premier lieu, sont examinées deux versions névroticoformes de la fureur possessive, une féminine, l’autre masculine, aboutissant au crime passionnel. Ensuite, est abordée la jalousie criminelle à enjeu spéculaire, de type psychotique, exprimant un malaise identitaire. Enfin, sont appréhendées les possibilités hédoniques auxquelles ouvre le crime de jalousie, qui se situeraient dans un « au-delà du principe de plaisir ». En guise de conclusion, l’art est proposé en tant qu’antidote à la tentation universelle à revendiquer le droit de faire exception à la loi sous prétexte d’une injustice subie.
Mots-clés
- Crime passionnel
- Jalousie
- Psychanalyse
- Littérature
- Cinéma
- Amour-propre
- Spéculaire
- Jouissance de l’Autre