L’animal, le psychanalyste et l’analysant
Par Jean-Pierre Kamieniak
Français
Si l’animal traverse l’œuvre entière du savant, ce n’est qu’à l’automne de sa vie que l’homme Freud s’intéressera concrètement à l’un de ses spécimens — le chien — se prenant d’affection pour ce dernier jusqu’à le faire « participer » aux séances analytiques. Comment comprendre cette mise en acte inattendue ? L’approche de cette pratique singulière montre à l’évidence que, loin de constituer la transgression d’un cadre encore à construire, il s’agit bien d’un « inanalysé » du spécialiste de la psyché dont les effets persistent encore aujourd’hui.
Mots-clés
- Animal
- Cadre analytique
- Élaboration psychique
- Inanalysé
- Mise en acte