La chatte et le psychanalyste (Le cas Colette)
Les animaux domestiques parfois s’invitent en séance. Et c’est Freud lui-même qui dans son étude du petit Hans y insiste : s’il y avait une pédagogie de la psychanalyse, ce serait en somme juste de rappeler que l’humain est d’abord un Erdtier, un mammifère terrestre. On veut étudier ici d’un point de vue métapsychologique le cas de La
chatte de Colette (dont l’Enfant et les Sortilèges, avec Ravel à la musique, avait poussé
Mélanie Klein à écrire un article sur cette œuvre en affinité avec ses propres concepts).
On veut aussi de façon très pragmatique à travers la réflexion d’un analyste sur la présence de sa chatte – souvent juste évanescente – pendant les séances, étudier le transfert (à
trois) que cela induit chez les patients, et le relier aux quatre « dispositions de l’être » qu’en
écart avec Claude Lévi-Strauss étudie Philippe Descola dans son œuvre majeure Par-delà
nature et culture.
Mots-clés
- Chatte
- Anthropologie
- Position schizo-paranoïde
- Position dépressive
- Erdtier (animal terrestre)