Évaluer une souffrance psychique est une question complexe, car tous n’ont pas les mêmes sensibilités à une situation, ou les mêmes ressources, sociales et psychiques. En particulier, il faut distinguer la souffrance, qui laisse l’intéressé capable de mobiliser des ressources psychiques pour combattre, et la douleur qui détruit la personne et peut la mener au suicide.
L’évaluation devrait inclure l’idée de réparation, non pas au sens d’une restitutio ad integrum, mais d’un travail psychothérapeutique permettant à la personne de retrouver les ressources nécessaires pour continuer à vivre.