Aux symptômes post-traumatiques observés chez les victimes de violences peuvent s’ajouter chez les victimes de séquestration, des séquelles liées à leurs deshumanisantes conditions de détention. L’enfermement, l’isolement et la privation prolongés sont des facteurs d’autant plus dévastateurs qu’ils s’accompagnent de stratégies de domination et de manipulation de la part des bourreaux. Des techniques de tortures psychologiques et d’assujettissements dont les conséquences psychiques dépassent le Syndrome de Stockholm.