Effraction du psychisme chez les enfants victimes de violence sexuelle

Par Samia Smida
Français

Un grand nombre d’enfants sont victimes de violences graves et criminelles qui ont un impact psychotraumatique sur la mémoire des enfants et dont les conséquences sont directement liées à l’installation de troubles psychotraumatiques sévères. Ces troubles impactent la santé physique et psychique de ces enfants à court, moyen et long terme, en entraînant souvent des risques de suicide, de dépressions à répétition, d’anxiété, de phobies scolaires, d’angoisse de séparation, d’hyperactivité, d’irritabilité, de difficultés d’apprentissage, de conduites addictives, de troubles alimentaires, cognitifs et physiologiques.
Quand on parle de traumatisme, on évoque généralement un événementiel, et plus particulièrement sa trace, c’est-à-dire son impact sur le fonctionnement psychique et sur sa mémoire. Une réflexion sur la notion de mémoire du traumatisme en lien avec celle de la résilience est proposée. A la lumière d’une vignette clinique la place du « temps de mémoire » est également mise en avant dans la dynamique du souvenir et de l’oubli ainsi que le destin des traumas infantiles qui ne peuvent être repris dans un processus d’après-coup.

Mots clefs

  • Psychotrauamatisme
  • stress post traumatique
  • mémoire
  • agression sexuelle
  • résilience
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