Le Genre, les Adolescents et les Réseaux dits Sociaux

Par Claudio Rubiliani
Français

L’espèce humaine est fondamentalement gonochorique et les théories du genre, intersectionnelles, n’ont aucun fondement scientifique et constituent un risque majeur, inédit, pour la génération adolescente. Certains dysfonctionnements dans la différenciation sexuelle peuvent conduire à des anomalies qui se révèlent généralement à l’adolescence : caryotype inversé (homme XX ou femme XY) ou intersexualité (hermaphrodisme et pseudohermaphrodisme). Au-delà de ces rares cas, certaines personnes ne présentant a priori aucune anomalie biologique souffrent d’un tel mal-être identitaire qu’elles choisissent à l’âge adulte de changer de sexe. Ce fantasme marginal, qui est bien loin de l’homosexualité, est malheureusement aujourd’hui instrumentalisé par le courant idéologique woke qui prend pour cible les adolescents et certains de leurs parents. L’adolescence est une période de séisme physiologique entraînant une fragilité psychologique et notamment un sentiment permanent de doute. Il en résulte une augmentation exponentielle de demandes de transition sexuelle chez les jeunes, épidémie propagée essentiellement par les réseaux sociaux. Les dommages irréversibles induits ont fait réagir de nombreux professionnels de l’adolescence, le plus souvent empêchés de s’exprimer.

Mots-Clés

  • Genre
  • adolescence
  • différenciation sexuelle
  • intersexualités
  • identité sexuelle
  • Wokisme
  • réseaux sociaux
  • réel/imaginaire
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